BOUGIVAL (novembre 2009)
Un modeste ru, la Drionne aujourd’hui enfouie, creusa jadis une vallée avant de se jeter dans la Seine entre la colline de Saint-Michel, le hameau, un des coins les plus charmants de la commune, et la colline de la Celle où se fixa le village autour de l'église Notre Dame.
On peut d’ailleurs admirer, depuis le belvédère du parc de la Jonchère, le méandre du fleuve, fermé à l’horizon par les hauteurs de Montmorency et de l’Hautil.
En amont, on trouve les vestiges de la machine de Marly qui servait à faire remonter l'eau de la Seine, pour alimenter les bassins et les fontaines des parcs de Marly et de Versailles : Le pavillon du contrôleur, le pavillon Charles X qui abrite deux turbines produisant de l'électricité, et un édifice en brique construit au milieu de la Seine.
Sur l’autre rive, La pointe de l’île de la Loge est reliée à l'île de la Chaussée par les écluses de Bougival. Ensemble fluvial composé d’un grand ouvrage de 220 mètres pour les convois de péniches, et d’un plus petit se situant au centre pour un passage rapide.
En aval cette fois, de part et d’autre de la maison Malleport, quelques belles demeures bourgeoises, et sur les coteaux voisins, la datcha d’Ivan Tourgueniev, observent le passage des bateaux.
De l’autre côté de la Drionne, la grille aux lions est l’unique vestige de la résidence des lions, dont le terrain remontait jusqu'au château de la "Du Barry". Pour la petite histoire, sur les pentes de la Jonchère trône la statue du jardinier François Debergue, qui fut fusillé par les Prussiens pour avoir coupé par trois fois les lignes télégraphiques ennemies en 1870.
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