ERMONT (novembre 2010)
Établie au cœur de la vallée de Montmorency, la ville doit son essor à l’arrivée du chemin de fer. Elle a conservé quatre gares, dont la nouvelle et imposante gare d'Ermont-Eaubonne. Commune essentiellement résidentielle, on découvre au fil de ses rues, l’ancienne chapelle de l’orphelinat de Cernay devenue un centre culturel, face au lycée Van Gogh, le dispensaire municipal d’hygiène sociale ou encore cette curieuse maison « violette », au croisement des rues du Général De Gaulle et de La Fresnaye.
Dans la discrète allée Girard, l’hôtel particulier et le chalet sont les survivants du domaine de la famille Godart, négociants et distillateurs de la spécialité de la région, la cerise de Montmorency.
Rue de la gare, un immeuble de 1923 a conservé sa porte d'entrée d’origine, décorée de motifs floraux. Au fronton, l'enseigne de la société Nord-Lumière, « Le Triphasé », rappelle les débuts de l'éclairage électrique public. Enfin rue du 18 juin, un original bâtiment en bois aux formes ondulantes abrite un temple évangélique.
Au centre-ville, l’église Sainte Flaive, rebâtie au 19e s’est vu adjoindre un siècle plus tard un sanctuaire ovale assez détonnant. À peu de distance, l’Hôtel de Ville occupe les bâtiments de l’ancienne propriété Lévy. N’oublions pas, cadeau des « trente glorieuses », au nord de la commune, bien sûr assez proche de l’autoroute, la cité des chênes, composée de 28 barres d’où émerge une tour.
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