GOURNAY SUR MARNE (décembre 2008)
Comment imaginer qu’ici c’est aussi le 93. Pas une cité à l’horizon, pas l’ombre d’un ghetto, simplement des rues résidentielles et tranquilles rayonnant depuis la Marne jusqu’au bas du coteau briard.
Saint Arnoult
L’ancien château seigneurial abrite désormais la mairie. Côté pile, la façade classique de briques rouges ouvre vers le cours paisible de la Marne, côté face un jardin s’allonge jusqu’à deux curieux moulins sans aile. Sur le flanc de la mairie, un vénérable catalpa du 17e laisse tomber ses ramures jusqu’au sol.
Peu après la passerelle qui relie la terre ferme à la presqu’île du canal de Chelles, la plage de Gournay : dancing, resto, pizzeria, piscine et guinguette, étirent leurs bâtiments de staff et de stuc le long du courant. Sur la place principale, l’ancienne chapelle du châtelain est devenue Saint Arnoult, l’église de la paroisse.
Le Prieuré
Quelques gentilhommières ont ici élu domicile, à l’image de celle où demeurait le peintre Eugène Carrière, natif de Gournay. Avenue Balut, une curieuse demeure retient l’attention, mi-ferme avec son porche de grange et ses pigeonniers, mi-maison d’artiste avec un jardin orné de fabriques et de statues. Du prieuré de Saint Arnoult, il ne reste qu’une grille d’honneur et quelques lambeaux de murs enserrant à présent un lotissement récent.
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