HERBLAY (mai 2012)
Jusqu’à l’arrivée du chemin de fer, Herblay vit de la culture de la vigne, de l’agriculture et de l’exploitation des carrières de plâtre. Les rues sinueuses du quartier ancien dont la rue de l’Enfer, étroite ruelle pavée de grès, la seule à avoir conservé l'aspect du village fortifié, se bordent au 18e et 19e siècles de maisons, avec nombre de niches votives, et d’imposantes portes charretières. L’ancien château féodal couronnant la ville, devenu en 1951 "le château de la clinique", est précédé d’un porche à l’allure défensive.
Au bout de l’antique rue Jean XXIII, l’église Saint-Martin entouré de son vieux cimetière se perche sur un éperon dominant le Val.
À la fin du 19e siècle, le plateau qui prolonge la gare, inaugurée en 1892 se couvrent de belles demeures imprégnées du goût de l'époque à l’image de la villa mauresque du quai du Génie, ou de celle de la rue Soufflot avec son entrelacs de vigne.
De nos jours, les bords de Seine, traversé par un bac saisonnier, ont gardé tout leur charme sauvage.
L'expansion s’est poursuivit au fil des décennies vers le nord du plateau, et malgré l’indéniable réussite du centre culturel André Malraux, les lotissements sans âme se sont succédés, laissant toutefois de vastes étendues de champs, de prairies et de bois.
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