FRANCILIEN-HEUREUX

Le vieux village a été construit au bord du fleuve, entre deux "valleuses", celle d’aval étant la plus spectaculaire, enjambée par le viaduc du  chemin de fer d’Argenteuil à Mantes.

Il ne faut surtout pas manquer à la belle saison, la traversée en bac qui permet d’admirer ce cadre magnifique depuis l’autre rive.

Les habitations rurales traditionnelles s’étirent le long du halage de part et d’autre de l’église Saint Nicolas, avec une typique épicerie de village au début de la rue Pasteur. Elles sont prolongées par des maisons de villégiature construites à la fin du 19e siècle avec grille ouvragée, poivrière à clocheton et jardin de rocaille représentant le goût de l'époque pour l'éclectisme et l'Art nouveau, à l’image de la villa des Iris.

Ce coin de campagne enchanteur aux portes de Paris ne pouvait qu’attirer les peintres. La municipalité a d’ailleurs réalisé un intéressant parcours jalonné de reproductions d’œuvres. Albert Marquet, dont la Seine est l'un de ses sujets de prédilection, vient s'installer à La Frette en 1939. Il réside au 31 quai de Seine jusqu'à sa mort en 1947. Sa tombe se trouve dans le cimetière local.