MÉRÉVILLE (octobre 2016)
Le territoire de la commune était autrefois traversé par une voie gallo-romaine reliant Sens à Chartres. Appelée « Chemin de Chartres au Pèlerinage de Larchant », elle marque aujourd'hui la limite entre l'Essonne et le Loiret. Le village est fortifié entre 1190 et 1252, puis scindé en deux bourgs : à Saint-Père, sur le plateau, se trouve l'église Saint Pierre et Saint Étienne.
Dans la vallée, celui de Méréville est contigu au château, autour de sa halle et de vieilles demeures pleines de charme.
L'état actuel du parc et du château ne reflète plus la perfection de la réalisation conçue entre 1784 et 1793 pour le banquier de la cour, Jean-Joseph de Laborde. À l'est, la grande prairie où serpente la Juine est encore visible, mais les fabriques, tombées en ruine ou vendues, font défaut dans le paysage à l’exception du lavoir du moulin du pont.
La colonne Trajane, à l'extérieur du parc, domine actuellement le lotissement bourgeois du bois de Boulogne !
À la fin du XIXe siècle, les Mérévillois décident de s'offrir un hôtel de ville digne d'un chef-lieu de canton. L'ampleur du bâtiment et sa modernité manifestent la volonté des habitants d'affirmer leur indépendance face à l'église et au château.
La culture du cresson est introduite en France entre 1809 et 1810 par Cardon, gestionnaire des hôpitaux de la Grande Armée. La crainte du scorbut l'incite à créer la première cressonnière. Charles Lefèvre s'installe à Méréville en 1894. La cité devenue la capitale mondiale du cresson par la longueur des fossés et le nombre d'hectares cultivés. Le circuit botanique croisant la maison du Cresson, les cressonnières et les moulins sur la Juine, constitue une balade incontournable pour comprendre cette culture originale.
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