MORET SUR LOING (janvier 2016)
La fondation de la cité médiévale, sans doute l’une des plus belles de la région, en lisière de la forêt de Fontainebleau, remonte à l'époque gallo-romaine. C'est à la fin du XIe siècle que cet antique bourg sort de l'ombre, grâce aux premiers rois capétiens. Occupant une position stratégique, car la route vers la Bourgogne y traverse le Loing, il fait face à la place de Montereau, possession des comtes de Champagne. La ville est très tôt pourvue d'un système défensif.
Le pont sur le Loing, barré par un antique moulin à tan, doté d’un châtelet renforcé de courtines et de tourelles, conduit à la porte de Bourgogne qui fait partie du système défensif de la cité. C’est le panorama le plus spectaculaire sur la cité.
La porte de Samois complète ce dispositif à l’occident de la ville. Toujours au bord de la rivière, une insolite bourrine, couverte en chaume, est conçue pour recevoir Georges Clemenceau. Entreprise en 1927, elle n'est pas achevée lorsque le « Tigre » s'éteint à Paris en novembre 1929.
Érigée au tournant des XIIe et XIIIe siècles pour remplacer un édifice roman, l’église Notre Dame est considérée comme un élément majeur du gothique du nord de la Loire.
L’industriel Paul-Louis Weiller rachètera les ruines du moulin Provencher pour les transformer en demeure romantique nichée sur un îlot du Loing.
Aux XVe et XVIe siècles, de riches demeures Renaissance sont édifiées dans le centre de la ville : maison du Bon Saint Jacques, maison des religieuses, hôtel de ville, hôtel Chabouillé, maison Lesage, ou encore maison Raccolet.
À l’époque contemporaine la ville continue à fasciner les peintres découvrant le vieux bourg et ses paysages fluviaux, notamment Alfred Sisley qui s'y installe en 1889 et y demeure jusqu'à sa mort. La ville honorera sa mémoire en érigeant un monument le 15 juillet 1911 place de Samois.
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