NEAUPHLES LE CHÂTEAU (décembre 2012)
Construit sur une butte rocheuse dominant vers l'ouest la plaine de Montfort-Lamaury, le village est dominé par son château fort, qui sera démoli par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, et par le clocher de l’église Saint Nicolas, visible de fort loin.
Depuis le parc derrière la mairie, le panorama, sur les vallons du ru d’Elancourt, de Maurepas, du val de Mauldre et du massif de Rambouillet, est spectaculaire. Dés le 17e siècle, un important trafic emprunte la grande rue, pour rallier Paris à la Bretagne. La route, extrêmement dangereuse, oblige les bœufs à prendre la place des chevaux, sans pour autant éviter de nombreux accidents. Le changement d'itinéraire, décidé par le comte de Maurepas, bouleverse l'économie de la petite ville, avec la disparition des auberges et des relais de chevaux. La grande rue a conservé toutes ses maisons construites plein sud, à même les remparts.
Du jardin dominant le vallon de la Gouttière, il est ainsi possible de découvrir ce bourg perché si pittoresque, qui n'est pas sans rappeler la silhouette des villages de Provence.
Dans le noyau historique, proche de la place carrée, on croise, outre de belles propriétés, un amusant bazar « Valentine » à la façade pimpante, l’ancien bureau de poste, bel exemple d’architecture, ou encore l’usine Grand Marnier, fondée en 1827, qui reste le 1er exportateur français de liqueurs.
Dans le faubourg de Villancy, en direction de Plaisir, on découvre un manoir bourgeois, insolite parmi des constructions plus banales. Pour conclure, il ne faut pas oublier que Neauphles accueillit pendant un an l’ayatollah Khomeini, expulsé d’Irak en 1978, avant son retour triomphal en Iran.
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