SAINT YON (octobre 2013)
La position géographique privilégiée de la butte de Saint-Yon en fait un lieu occupé dès le Paléolithique. Envoyé par le pape évangéliser les païens, Yon est décapité par les soldats romains. Sa tête roule au pied de la colline. Il se relève miraculeusement, ramasse sa tête, la lave dans la fontaine, qui depuis porte son nom, et l'emporte jusqu'au sommet de la butte, havre de paix, où l’église Saint Yon sera construite et le saint enterré.
L'ancienne léproserie La Madeleine, établie au XIVe siècle, accueille à cette époque les malades des villages voisins. Au XVIIe siècle, 17 paroisses sont autorisées à y envoyer leurs malades. Les léproseries sont supprimées à la fin du règne de Louis XIV.
En contrebas de la butte, en deçà de la pittoresque mairie, plusieurs moulins tournent sur le cours de la Renarde.
Sous l'Ancien Régime, celui de Dampierre est un des plus importants. Il cessera de fonctionner en 1890, mais reprend de l'activité en 1915, pour le lavage des argiles réfractaires utilisées dans la verrerie. Le moulin de Breux, l'un des plus anciens de la vallée cesse son activité en 1930. Depuis 1980, restauré, il est divisé en appartements.
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