FRANCILIEN-HEUREUX

De nombreux sites néolithiques sont découverts dans la vallée du Loing, notamment un atelier de polissage. Plusieurs anciennes "villae" gallo-romaines seront également identifiées. Ce sont les Francs qui donnent son nom à la ville, en raison des chenaux marécageux du Loing.

Au Moyen Âge, un prieuré voué à Marie est implanté à proximité d'une fontaine dédiée plus tard à Saint Clair. Il en reste l'actuelle église Saint Clair et Saint Léger et les vestiges du portail de Sainte-Marie.

La construction de l’école des filles, au fond de la place de l’église sur l’emplacement de la fontaine, créera une vive polémique alors que plus contemporain, sur la mythique nationale 7, un boulanger inventif cherche à ouvrir l’appétit des automobilistes !

En amont du Loing, l’abbaye cistercienne est implantée à Cercanceaux. Il faut sortir du bourg et s’aventurer sur les coteaux de part et d’autre de la vallée pour découvrir la ferme du Boulay qui renferme les restes de l'ensemble féodal établi au XIII^e siècle. Le hameau de Bésigny héberge deux fermes remarquables : au nord, l'ancien manoir des Vaucouleurs, et au sud, une ferme modèle construite au XIX^e siècle par la famille Ouvré, propriétaires de la sucrerie de Souppes-sur-Loing.

La ville se développe au XIX^e siècle grâce aux carrières de pierre, exploitées pour la construction du Sacré-Cœur de Montmartre. La mairie est implantée dans l’ancienne maison particulière d'une riche famille de carriers, les Combe. De 1942 à 1944, la ville est le principal centre de résistance du Sud Seine-et-Marnais. Le pont de Souppes, défendu par la résistance, ne sera ni miné, ni détruit. Il permettra le franchissement de la vallée par l'armée de Patton, qui foncera ensuite sur Sens et assurera ainsi l'encerclement de Paris par les alliés.