VAUX SUR SEINE (août 2012)
Entre les splendides hauteurs boisées du massif de l’Hautil et un paisible bras de Seine le séparant de l’île de Vaux, oasis verdoyante interdite aux curieux, le village étire maisons rurales du Vexin et jolies propriétés sur plus de quatre kilomètres.
Au 3e siècle, le bourg entre dans la légende avec Nicaise, évêque de Rouen, qui débarrasse la population du dragon qui la terrifie. Les villageois se font alors baptiser avec l'eau de la source redevenue pure. La fontaine Saint Nicaise réputée miraculeuse, une chapelle est édifiée sur la caverne. Un calvaire, érigé en 1890, remplacera la chapelle détruite à la Révolution.
L’ancien manoir seigneurial, construit selon la légende par Olivier Le Daim, a conservé ses cinq tours en poivrière.
À l’écart de la grand-route, jouxtant le château dont les hauts murs semblent le protéger, Saint Pierre ès Liens présente une harmonieuse architecture. Une restauration intelligente a permis de dégager le portail roman presque entièrement enterré.
En descendant la grande rue, on croise tout d’abord la Martinière, conçue pour Léon Sari, propriétaire des Folies Bergères. Il y donne des fêtes et des réceptions et rencontre Emma, jeune comédienne débutante, qui deviendra célèbre sous le nom d'Yvette Guilbert. Le réservoir d'eau potable est intégré aux communs, sous la forme d'un pigeonnier.
Vers l’aval, Le pavillon d’Artois, à l'origine pavillon de chasse transformé en maison de plaisance, entouré d'un jardin naturel, est malheureusement invisible de la rue.
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