VERRIÈRES LE BUISSON (mai 2010)
Blotti au pied du plateau de la forêt domaniale, le village s'est adossé aux derniers méandres de la vallée de la Bièvre.
Verrières reste marqué par la présence de la famille Vilmorin qui a façonné le paysage de la commune, lui léguant un château qui connut son apogée avec le salon qu’y tint Louise de Vilmorin, une ancienne bibliothèque sur la science des végétaux et un laboratoire de recherches devenu le Centre Culturel André Malraux. L’écrivain a vécu la fin de sa vie au château. Le domaine comprend aussi un pigeonnier, unique vestige de la ferme Saint Fiacre, un arboretum, et le bois des couleurs le long du ru des Godets.
À l’ouest du domaine des Vilmorin, étagé autour de l’église Notre Dame de l’Assomption, le cœur du bourg a conservé sa physionomie du 18e siècle.
On y trouve quelques propriétés remarquables, telle la Distillerie à vapeur de la Croix Rouge, le château de Paron dont le corps principal remonte à la fin du 17e siècle, la maison Vaillant, type même du château 19e, la villa sainte Christine, ancienne mairie de la commune, ainsi que l’antique maison du cadran solaire, rue d’Estienne d’Orves.
Plus anecdotique, une curieuse demeure aux hiboux fait face à l’église. En contrebas le lotissement résidentiel du parc est organisé sur plan classique à damier autour du plaisant lac de Verrières.
En remontant la rivière, on découvre les écarts rattachés à Verrières au 13e siècle. Tout d’abord Amblainvilliers qui abrite le moulin de Grais, un lavoir et la maison de garde du château, invisible au milieu de son parc. Puis, plus en amont, Vaupéreux se niche au milieu de la verdure, précédé par l’original château de Marienthal.
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