VILLENEUVE SUR AUVERS (octobre 2015)
La première mention du village date de 1173, lorsque des tenanciers de l'abbaye déboisent pour mettre en culture des terrains sur le plateau de "la petite Beauce ». Au XVIIe siècle, Villeneuve devient un village de carriers. Ils exploitent des bans de grès affleurant en bordure du plateau pour produire des pavés destinés aux rues parisiennes. C’est justement les carrières de grès de la butte blanche et les gravures rupestres du « trou du Sarrazin », difficilement accessible à flanc de coteau, qui méritent qu’on s’y attarde.
Au bourg, les pittoresques demeures rurales, habilement restaurées, et un remarquable pigeonnier porche, méritent eux aussi un détour
L’humble commune est placée sous la protection de Saint Thomas Becquet, alors que l’écart du Mesnil-Racoin est desservi par une chapelle.
Longtemps, le Mesnil-Racoin, sur le plateau, a été plus important que bourg, ce qui explique que le hameau soit pourvu d'une école dès 1846, alors qu'il faut attendre 1882 pour qu'il en soit de même à Villeneuve. On trouve aussi au cœur du hameau une mare cernée de belles maisons de pays dont une particulièrement colorée !
À mi-distance des foyers d’habitation, au milieu des champs, est érigé un monument funéraire, en souvenir des 303 soldats américains et des 225 soldats allemands inhumés en ce lieu durant la seconde guerre mondiale. La dépouille de tous ces soldats rejoignit des cimetières militaires en 1948 à l’exception d’un combattant français.
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