VILLEPREUX (janvier 2011)
Longtemps bourgade de campagne dans le val du ru de Gally, établie à peu de distance du château et de la ferme de Grandmaisons, Villepreux a changé de physionomie depuis la construction de vastes opérations d’urbanisme. À une journée de marche de Paris, entouré de murs, le bourg était une halte sûre abritant un grand nombre d'auberges comme celle des Trois maillets, devenue maison particulière.
En 1613, Vincent de Paul devient précepteur des enfants de la famille Gondi. Il prêche à Saint Germain et installe sa deuxième maison de charité dans le village. C'est l'une des rares maisons en pan de bois de la région.
De l’ancien domaine des Gondi, seuls subsistent la grille et les deux pavillons d'entrée à la Mansart. Saint Honoré, patron des boulangers, servait d'enseigne à la boulangerie du vieux village. En face, la maison a conservé sur sa façade des statuettes de Saint Côme et Saint Damien, patron des médecins et des chirurgiens.
Le village a gardé ses maisons rustiques et quelques belles demeures assoupies le long du ruisseau.
Le centre-ville a par contre gagné le plateau où ont fleuri vers la gare les maisons mitoyennes toutes strictement identiques de la Haie Bergerie, les 400 pavillons du Val Joyeux et à l'ouest le Trianon, aménagé en pavillons immeubles. Dans cet univers aseptisé, seule la façade ornée de l’église Saint Vincent de Paul mérite une citation.
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