VILLIERS SUR MORIN (octobre 2011)
Surnommé « le maître de la Vallée du Morin », Amédée Servin s'installe en 1853 d'abord à l'auberge du Souterrain, puis dans une maison où il y aménage son atelier. Un monument, adossé à sa maison, a été érigé par son ami Jules Grenier. La localité connaît alors la même destinée que Barbizon, recevant de nombreux peintres attirés par la beauté et la diversité des paysages. Toulouse-Lautrec, Dunoyer de Segonzac, puis Foujita, fréquentent le village et arpentent les rives du Morin. Villiers est également le refuge de Jean Bruller, qui réussit à écrire en cachette, dans une maison sur le haut du vallon, "le silence de la mer" en 1942 sous le nom de Vercors. Près de la rivière au lieu-dit le bas Villiers, on trouve quelques charmantes demeures, à l’image du Castel Morin ou du Moulin Brulé.
L’église Saint Rémi, cerné par un ru qui dévale vers la rivière, s'inscrit dans un cadre pittoresque et la mairie qui tient plutôt de l’échoppe, est, elle aussi, originale.
Le Grand Morin coule tranquille au milieu de prairies et de bois. Aux confins de la commune, on peut observer le moulin de la Sault, un des rescapés des innombrables moulins jalonnant autrefois le cours de la rivière briarde.
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