VIROFLAY (septembre 2009)
L'ouest attire la bourgeoisie parisienne au XIXe siècle. La création de deux lignes de chemin de fer (1839-1840) vers la campagne versaillaise favorise cette implantation. La commune profite de cette opportunité pour étager ses villas sur le vallon du ru de Marivel, franchi par les arcades, viaduc de 22 arches, long de 1450 mètres. Sur la rive droite, Les Ormes, propriété construite au 19e, est décorée de motifs en céramique colorée.
Sur la rive gauche, le château Gaillon, l’hôtel Aymery, l’ancienne mairie transformée en poste centrale, ou encore l’actuel hôtel de ville, qui n’est autre que la défunte maison de campagne du duc de Morny évoquant une isba de la campagne moscovite, en sont des éléments particulièrement représentatifs.
L'Écu de France, récemment restauré et transformé en Maison des arts et de la culture, est la dernière représentante des auberges installées le long de la route de Paris à Versailles. Le vieux Viroflay étire ses quelques rues étroites en lisière de la forêt de Meudon, autour de l’église Saint Eustache. À l’orée du bois, un magnifique arbre, le chêne de la Vierge, a été l'objet jusqu'en 1960 de la vénération des anciens.
Une nouvelle église, construite par les Compagnons du Devoir dans les années 1960, a été consacrée à Notre-Dame du Chêne. Elle se distingue par sa curieuse toiture en coque de navire renversée. Passé le porche, l’intérieur entièrement revêtu de bois est encore plus impressionnant.
La commune, proche de l’aérodrome de Villacoublay, accueillit jusqu’aux années 30 les as de l’aviation dans une « cantine » située rue de Vélizy, la célèbre popote des ailes.
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