ACHÈRES (mars 2011)
Achères, sur la rive gauche de la Seine dans une boucle du fleuve, est devenue une ville-dortoir d’une infinie tristesse. Le centre se résume à un anonyme pâté de maisons autour du clocher de Saint Martin et une maison de maître un peu esseulée. À l’entrée de la ville, sur la route de Poissy, une unique exploitation agricole rappelle le passé paysan de la commune.
Au milieu du 19e siècle, les inondations des champs maraîchers combattues grâce à la construction d’une digue, le village sortit indemne des épidémies de choléra de 1852 et de 1866. L'abbé Duport fit ériger des croix en remerciement de la protection divine. En 1882, la construction de la gare de triage en forêt de Saint-Germain-en-Laye, au lieu-dit du Cormier, va durablement lier la commune à la présence des cheminots. En témoigne, ce wagon de marchandises installé entre les bâtiments de l'hôtel de ville.
Sept ans plus tard, sont implantés les champs d'épandage des eaux d'égouts de la ville de Paris sur les terrains agricoles. La station d'épuration, en grande partie sur le territoire de Saint-Germain-en-Laye, est créée en 1940. « Seine Aval » traite à présent les déchets de huit millions d’habitants. Le 29 avril 1899, Camille Jenatzy, au volant de la Jamais Contente, dépasse pour la première fois les 100 km/h. Une borne rappelle cet exploit sur la ligne droite à l’est du pont de Conflans.
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