CONFLANS SAINTE HONORINE (décembre 2011)
Tirant son nom de sa position sur l'éperon rocheux dominé par la tour Montjoie, en amont du confluent de l'Oise et de la Seine, dénommé le Pointil, Conflans-Sainte-Honorine prend son essor au 19e siècle, grâce à la canalisation des rivières et l'apparition de la machine à vapeur. Son prestige grandit, car les reliques de la sainte sont conservées à l'église Saint Maclou.
En 1855, une chaîne servant au touage est immergée dans la Seine, et un droit de péage, dit "de travers", taxe les bateaux transitant par la ville qui devient la capitale de la batellerie. En flânant le long des quais de l’Oise, avec en toile de fond le viaduc Eiffel, et surtout le long de la Seine, on peut admirer l’impressionnante flottille de péniches, bord à bord.
Le bateau « Je Sers » abrite une chapelle consacrée à Saint Nicolas, patron des bateliers, et le remorqueur Jacques est vraisemblablement le plus ancien remorqueur français encore à flot.
Entre le fleuve et le plateau, les vieilles maisons, séparées par d’étroites ruelles, s’adossent aux falaises de craie.
Sur les hauteurs, se succèdent de l’amont vers l’aval, le château pseudo renaissance qui abrite le musée de la batellerie, entouré d'un parc municipal dit "du Prieuré", où l’on découvre pigeonnier et orangerie.
Le château des Terrasses est loti sur le domaine de Thérémicourt.
Le plateau calcaire se poursuit au nord et à l’est avec son classique cortège de rues pavillonnaires, les imposants bâtiments du lycée Jules Ferry, seul point d’intérêt du lieu, et quelques maisons anciennes, le long de la rue principale de l’ancien hameau de Chennevières.
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