ETRECHY (décembre 2015)
La bourgade étire sa grande rue entre le plateau beauceron et la déviation de la nationale 20. L'église Saint-Etienne, érigée à la fin du 12e, était à l’origine un prieuré qui dépendait de l'abbaye bénédictine de Morigny. Abandonné par les moines, il devint l'église paroissiale d'Etréchy. À ses côtés, une réserve, ruban bleu du patrimoine, abrite la police municipale.
La proximité de la Juine explique la présence, depuis le XVIIe siècle, du moulin à Pierre-Brou. Bien que réduit de moitié lors d'un incendie survenu en 1931, il reste le dernier moulin encore en activité sur la rivière. L’arrivée du train au XIXe siècle attirera la bourgeoisie parisienne déjà en mal de campagne avec son lot de maisons de caractère. Le kiosque à musique, contemporain de cette période, démoli en 1963 victime des intempéries, sera reconstruit en 1998 avec ses ferrures d'origine.
Une habitante d'Etréchy fit le vœu, en 1940, de faire construire un calvaire sur la butte dominant la ville si son mari et les membres de sa famille revenaient indemnes de la guerre. Son vœu exaucé, elle fit ainsi ériger le calvaire qui sera inauguré en 1947. La croix d'une hauteur de 8 mètres domine une grotte consacrée par le prêtre de l’époque.
En quittant les habitations, on peut explorer les très intéressants massifs bellifontains qui enserrent la petite ville, le plus spectaculaire étant la butte Saint Martin.
Plus avant sur le plateau, la ferme du Temple, au Touchet, s'ouvre par un portail composé, comme il est d'usage dans la région, d'une porte charretière et d'un portail sculpté pour les piétons.
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