DRAVEIL (novembre 2011)
La commune appartient à l’extrémité ouest de la Brie recouverte par une partie de la forêt de Sénart. Elle s’étire sur la rive droite d’une boucle de la Seine qui compte un réseau d’étangs constituant la base nature régionale du Port aux Cerise : l’étang des Mousseaux au nord, la fouille des Sablières et l’étang des Mazières au sud.
Trois hameaux distincts sont à l’origine de sa fondation : Draveil centré autour de l’église Saint Rémi, du cimetière, de la maison Chapuis devenu l’hôtel de ville et du domaine de Villiers.
Mainville à la lisière de la forêt où vivaient vignerons et bûcherons, et Champrosay, simple écart en amont du fleuve. La ville devint un lieu de prédilection de l’aristocratie sous l’Ancien Régime, puis de villégiature au XIXe siècle. Les notables se feront construire entre autres le château de la Bergerie, le château des sables, ou le gué de la Folie, à la lisière de la forêt.
Alors que les artistes Eugène Delacroix et Alphonse Daudet choisiront Champrosay axé sur la maison de Pont Chardon, une ferme importante et la villa Kermina.
Paul Lafargue, lui, s’installera plus près du village et Nadar s’exilera à l’Ermitage.
Le XXe siècle est celui des lotissements pavillonnaires, dominés par la première cité coopérative de France, celle de Paris-Jardins. À l’origine, le château, construit par un fermier général Marin de La Haye, est décrit comme un petit Versailles avec sa perspective majestueuse de l'orée de Sénart à la Seine. La lanterne, bâtiment le plus ancien du domaine, était une fabrique.
Le lotissement initial en janvier 1912, prévoit 311 pavillons soumis à des règles précises. Les « petites maisons économiques et ouvrières » des pionniers connaissent ensuite bien des évolutions, mais rigueur et liberté sont l’empreinte aujourd'hui encore de la profonde originalité de la cité-jardin.
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