FONTENAY TRÉSIGNY (décembre 2012)
Au beau milieu de la Brie, Fontenay Trésigny, modeste bourgade, ne possède qu'une église et un château jusqu’au 16e siècle, date à laquelle le bourg est fortifié d'une enceinte de murailles et de fossés. Il n'en reste que la porte d’en bas dite "Porte de Rozay". Le château du duc d'Epernon, en piteux état, date de la même époque, ainsi que ses communs et l’imposant pigeonnier de la ferme royale en cours de restauration.
Lui faisant face, le clocher à quatre pans de l’élégante église Saint-Martin est précédé de la fontaine Morin sur le parvis.
De l’autre côté de la place, le monument funéraire, situé à l'emplacement de l'ancien cimetière, est encadré de belles demeures anciennes.
Sur le boulevard épousant l’ancien tracé des fortifications, les bains douches sont devenus une bibliothèque, alors que derrière la mairie, l’ancienne gare désaffectée est étonnamment pimpante.
Le territoire de la commune regorge de bien d’autres richesses. À commencer par les somptueux vestiges du château du Vivier, sur le cours du Bréon. Après avoir sombré dans la folie en 1392, Charles VI y résidera de façon permanente.
Plus en aval, on devine le château des Prés d’Ecoublay, ancien domaine des chanoines de la Sainte-Chapelle. Alors que vers l’Orient, s’élève l’élégant château de la Plumasserie, domaine du début du 19e siècle, complété d’une ferme.
Le domaine de Maubuisson, sur la route de Coulommiers, construit dans le style des manoirs normands, jouxte un aérodrome qui a la particularité d’accueillir le seul Breguet Deux Ponts existant en France, transformé en restaurant.
Et pour finir, une virée dans l’opulente campagne briarde permet de croiser nombres d’exploitations intéressantes comme les fermes de Sourdeau, de Launoy, de Lognes, de Jean Grogne et de Renouilleux.
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