GUYANCOURT (mars 2011)
Après-guerre, Guyancourt n’est qu’un bourg sur le plateau, organisé autour de l’église Saint-Victor, la ferme de Chateauneuf, première maison forte autour de laquelle s'est développé le village, et la ferme de Bel-Ebat.
Le hameau de Bouviers, avec sa ferme, son épicerie typique, et à proximité la Batterie qui accueillit jusqu'à 200 militaires, puis les ouvriers de l'usine Hispano-Suiza, occupe un plateau profondément entaillé par la vallée de la Bièvre. La rivière naît à la fontaine des Gobelins, et traverse ensuite le site du Val d'Or : étang du Moulin à Renard, de la Minière et du Val-d'Or. La Minière, Villaroy, et Troux sont de simples écarts agricoles.
Dans les années 50, La mise au point du premier Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme est confiée à Paul Delouvrier, considéré comme le père des villes nouvelles. À l’ouest de Paris, le choix se porte sur le site de Saint-Quentin, dont Guyancourt fait partie. La commune va croître de façon spectaculaire accumulant surtout les résultats désastreux : litanie des résidences et lotissements identiques, en passant par des Z.A. d’immeubles de bureaux d’un prestige glacial. Heureuse surprise, le Technocentre Renault, implanté sur 600.000 m2, a le mérite d'être original.
Tout comme les façades des bâtiments ornées de pastiches de la Vénus de Milo, à proximité du jardin des Gogotes, ou encore la maison de la communication et la bibliothèque universitaire à l’orée du plaisant parc des sources de la Bièvre : peu de choses cependant par rapport à la médiocrité esthétique de la ville nouvelle.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 119 autres membres