FRANCILIEN-HEUREUX

Gîte royal sur la route de Fontainebleau, devenu relais de poste, nœud ferroviaire et routier de première importance depuis le 19e siècle avec une gare reconstruite en 1907, Juvisy, malgré un territoire exigu, se conjugue en trois quartiers distincts.
 

« Les bords de Seine » où s’alignent quelques entrepôts, « le plateau », composante de l’immense damier pavillonnaire d’une absolue monotonie au sud de l’aéroport d’Orly et enfin le centre ancien qui occupe les rives de l’Orge en partie busée en 1954. C’est là que se concentre le riche patrimoine de la cité. À commencer par La pyramide de Juvisy sur la « route royale ». Le monument, élevé en 1740, permettra à Cassini de réaliser la première carte de France.

En longeant la nationale 7 vers le sud, on croise l’ancien relais de poste que le célèbre astronome Camille Flammarion acquiert en 1882 et qu’il transforme en observatoire, modifiant la façade en construisant une coupole pour abriter les instruments astronomiques.

Juste en dessous, Le château de Belle Fontaine est devenu en 1944 l’hôtel de ville. Les Belles Fontaines ont trouvé asile dans le parc de la mairie en 1970.

En suivant le coteau on trouve le parc des Grottes, sa balustrade en forme de fer à cheval et son bassin circulaire, vestiges du parc de 50 hectares aménagé par Le Nôtre.

On atteint ensuite la rivière, visible à chaque extrémité de la ville. L’Orge est enjambée par le pont du Roy aussitôt rebaptisé pont des Belles-Fontaines par les habitants. Il est construit sur le nouveau grand chemin de Lyon, évitant la dangereuse descente à travers Juvisy. Dans la grande rue devenue piétonne, légèrement en retrait, on admirera un superbe calvaire, ou croix-autel.