LINAS (octobre 2013)
La commune, à la fois village-rue et village-pont, occupe une position stratégique le long de la nationale 20, ancienne route pré-romaine, reliant Paris à Orléans. étagée sur les coteaux où s’est bâtie la collégiale Saint Merri, elle fut construite dans la vallée de la Sallemouille qui actionne trois moulins dont le moulin de Cholet.
Très longtemps village d'étape avec de nombreuses auberges, la construction du chemin de fer entre Paris et Orléans amena la ruine des relais et la disparition des petits métiers. En 1894, la mise en service du train dit « l'Arpajonnais » redonne quelque vigueur aux maraîchers qui peuvent ainsi desservir les Halles de Paris. Une tranchée de 200 mètres est creusée traversant la base de la colline de Montlhéry. « l'Arpajonnais » cesse de circuler vers 1934, et la voie ferrée est transformée en rue en 1964. Aujourd’hui encore, la rue de Paris, qui serpente au cœur du village, a conservé beaucoup de charme avec ses anciennes fermes, ses maisons rurales, ses cours pavés et moussus, quelques boutiques d’antan, comme ce marchand de vins au croisement de la rue de Paris et de l’Arpajonnais qui a conservé sa devanture d'origine.
La mairie école se veut plus imposante. L'édifice a été rénové vers 1900, la Châtaigneraie remodelée en 1890 par le maire de la commune.
En 1924, un anneau de vitesse ainsi qu'un circuit routier sont réalisés. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, ce sera l'autodrome le plus important de France. Le circuit est aujourd’hui inaccessible car utilisé pour des essais de prototypes dans le plus grand secret.
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