PALAISEAU (octobre 2010)
Au bord de l’Yvette, marquant la frontière avec Villebon, à mi-coteau des premières pentes du plateau de Saclay, Palaiseau présente l'aspect d'un grand village dont l'axe principal, la rue de Paris, est l'ancienne route de Chartres à la capitale.
Sur cette artère, on croise l’hôtel Tronchet, actuel hôtel de ville, une étonnante fresque murale sur une façade voisine, l’hôtel de Brière qui abrite le musée du Hurepoix et la cour des artistes, représentative des nombreuses cours pavées qui s’ouvrent sous chaque porche.
Le boulevard Bara, parallèle, aligne ses maisons de maître à l’image de la villa Boussac, au milieu des immeubles contemporains qui dominent la vallée. Toujours proche de la rivière, on peut observer l'église Saint Martin, à l’arrière de son chevet un presbytère du 18e et la poterne de l’ancien château seigneurial, porche d’entrée du lycée Saint Eugène.
À l’ouest, faisant déjà partie de la vallée de Chevreuse, Lozère, après avoir accueilli George Sand, Charles Péguy, Jacques Audiberti, Henri Poincaré et des grands bourgeois qui s’y installaient aux premiers beaux jours, est aujourd’hui un paisible quartier résidentiel. En escaladant le coteau, par des sentiers et des volées d’escaliers particulièrement pentues, on croise une vigne communale et un potager presque au-dessus de la gare RER.
On parvient ensuite à la ferme de la Grange dominée par un château d’eau en forme de trophée sportif. C'est la porte d’entrée du plateau de Saclay, immense espace agricole sillonné par les rigoles canalisant le ruisseau de Corbeville depuis Orsay jusqu’à l’étang de Saclay. Il est occupé en son milieu par l’Ecole Polytechnique et ses 2.000 résidents.
Proche de la bruyante autoroute A10, la résidence de la fosse aux prêtres est composée d'immeubles colorés, genre "Playmobil", plutôt amusants.
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