PORT MARLY (juin 2010)
Les moines, défrichant la forêt, sont à l’origine du développement du bourg de Marly et de son port, bien situé au creux d’une boucle de la Seine, le long de l’île de la Loge. Il cessera ses activités commerciales en 1940. Doté d’une chapelle puis de l'église Saint Louis, chef-d'œuvre néoclassique, les habitants demandent leur détachement de Marly et l’obtiennent en février 1790.
En 1844, Alexandre Dumas décide de se faire construire un château. Caractérisé par son éclectisme architectural, très à la mode à cette époque, le château de Monte-Cristo s'élève dans un parc à l'anglaise avec grottes et cascades. Au fond du parc, se trouve le château d'If, cabinet de travail de l'écrivain.
À la fin du 19e, les impressionnistes vont s’intéresser à la vie du village axée sur le fleuve : l’animation de la batellerie, les lavandières, l’industrie naissante, et les crues de la Seine transformant la rue de Paris en chenal à barques. Alfred Sisley peint notamment plusieurs toiles sur l’inondation de 1876, immortalisant le café « A Saint Nicolas », qui n’a guère changé, si ce n’est de nom pour devenir « le Brazza ».
À partir des années 50, l’explosion démographique, l’urbanisation et l’intensification de la circulation, avec la percée de la nationale 13, modifient l’aspect de la commune. Les grands ensembles immobiliers remplacent les espaces verts, à l’image du château des Lions, devenu la mairie dès 1953 et dont le parc devient la résidence des Lions.
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