VILLEPINTE (janvier 2009)
Vert Galant
L’Ourcq ici sépare sans ambiguïté, la zone pavillonnaire au nord où essaiment çà et là quelques cités, du parc de la Poudrerie déjà aperçu à Sevran. La partie Villepintoise est tout aussi intéressante avec ses pavillons et ses arcs 19e disséminés dans la verdure.
Au croisement des rues Bérégovoy et de la République, le pignon d’une maison est orné d’une fresque murale en souvenir de la déportation. Un minuscule square à ses pieds rappelle ce douloureux événement.
La Haie Bertrand – Les Mousseaux
La grande plaine de France, berceau d’une nation, a laissé place à des lotissements de fin de millénaire, sans consistance et sans âme. Heureusement à leur lisière, on retrouve l’immensité des labours coupés par le sillon discret du Sausset ainsi qu’aux confins de la plaine, le ballet des avions s’envolant ou atterrissant à Roissy.
Vieux Pays
Villepinte n’était qu’un gros bourg rural il y a peine trente ans. C’est encore bien visible dans le vieux pays où un café tabac périclite à l’ombre de l’église Notre Dame et du sanatorium Sainte Marie, avec sa tour kitch esseulée dans le parc. Quelques rues plus loin, le lavoir communal mériterait un léger lifting.
À deux pas des champs, mais pourtant engluée dans les pavillons, la ferme Godier présente des bâtiments caractéristiques des exploitations de la plaine de France.
Autres curiosités : la voie ferrée Aulnay-Rivecourt qui n’a jamais vu le jour, laisse pourtant des ponts enjamber la chaussée en pleine ville, et un petit cimetière des animaux, route du Tremblay, jouxte celui des humains.
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