VILLIERS LE BÂCLE (septembre 2009)
Le village se blottit en rebord de la vallée de Chevreuse. Passé les lotissements récents bâtis sur le plateau, on trouve la ferme Vandame qui a englobé les maisons donnant sur la grande rue, aujourd'hui simple chemin d'accès à l'église Notre Dame de l’Assomption. Sur la place centrale, une pompe dispose du seul puits communal de tout le canton. Dans la grande rue séjourna dans une maison modeste Léonard Foujita de 1951 à 1968. Meublée avec un dépouillement savamment étudié, elle révèle la curiosité et les multiples talents de l’artiste, le clou étant son atelier sous les combles.
Le château de Villiers, invisible de la rue, et son immense parc, réalise le trait d’union avec la vallée de Bonnard, superbe vallon comportant plusieurs écarts rustiques : le Fond Guérin, le Canal, ainsi que le château de la Barrerie, extravagance du 19e. Un lavoir à double pente ouvre sur le marais rendu à la roselière et hérissé d'aulnes et de saules, délicieux paysage aux portes de la capitale. La commune s’achève au sud sur le cours de la Mérantaise barrée par deux anciens moulins, celui des Vassaux et en aval le moulin Neuf.
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