ALFORTVILLE (juillet 2006)
Le Confluent
La commune se glorifie, à juste titre, d’avoir sur son territoire le confluent de la Seine et de la Marne, matérialisé curieusement par l’architecture asiatique de Chinagora avec ses portiques, pagodes et temples abritant hôtels et galeries commerciales. En dehors de cette réunion fluviale, pas grand-chose à signaler.
Le Centre
Au 67 rue Louis Blanc, se dresse une maison de retraite, la jeune garde, aux lignes courbes et futuristes, tout à fait intéressante. Square Georges Meynet, contigu à l’hôtel de ville, l’ancien presbytère de l’église Notre Dame est devenu la maison du combattant. Une dizaine de pavillons modestes en briques rouges composent le décor de la villa Saint Louis. L’imposante écluse et le pont du port aux Anglais, un des rares ponts à haubans de la région, rappellent la présence du fleuve. Les quais à cet endroit ont un petit cachet maritime.
Vert de Maison
Coincée entre la voie ferrée et la courbe du fleuve, la commune s’étrangle. En bordure de Seine, quelques artères pavillonnaires aux patronymes piscicoles : rue des tanches, des perches, des carpes, des goujons, etc. Vers Maisons-Alfort, elles cèdent la place à des résidences sociales d’un parfait anonymat. Plus au sud, ne subsistent que les cités et une immense zone industrielle en friche lovée contre Créteil. Quelques humbles églises, Saint Pierre, l’église arménienne, parsèment l’endroit, ainsi qu’une croix commémorant le génocide arménien, rue Etienne Dolet.
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