ARNOUVILLE LES GONESSE (mai 2010)
Malgré l’encerclement par les lugubres cités des villes voisines, Arnouville a réussi à échapper aux grands ensembles en développant exclusivement un tissu pavillonnaire. Ses frontières sont même champêtres, puisque le Petit Rosne qui la sépare de Garges les Gonesse coule au milieu d’une prairie abritant les vaches, les chevaux, les chèvres et les poules de la ferme Lemoine. Le Croult se glisse dans des prés malheureusement grignotés par la construction du Boulevard Intercommunal du Parisis. Des champs de blés marque la lisière du territoire vers Sarcelles et Villiers le Bel.
Le noyau d’origine, proche du confluent des deux rivières, témoigne du bouleversement opéré au 18e par Jean-Baptiste de Machault. À un village rue caractéristique, il substitue un plan ordonné en étoile autour d'une place centrale décorée d’une fontaine monumentale.
Il fait ériger l’église Saint Denis, le château qui abrite à présent un centre d’apprentissage horticole, et des bâtiments de style classique où se loge la mairie.
Plus près de nous, de nombreux arméniens, rescapés du génocide, s'installent à Arnouville à partir de 1922, formant une communauté importante qui disposera de son église, d’un monument commémoratif et d’une école. Plus anecdotique, l’ancien château d’eau réalisé à l'origine en tôle, est ensuite remplacé par une construction surélevée sur une base de briques. Rue de Strasbourg, un italien nostalgique a construit dans son jardin une tour de Pise miniature.
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