ASNIÈRES SUR SEINE (novembre 2006)
Les Grésillons
Ancienne zone portuaire de la commune qui se restructure progressivement en pôle de bureaux et autres sièges d’entreprises sans aucun intérêt. Aux confins de Gennevilliers, l’immense friche de l’ex-usine Peugeot attend sa reconversion.
Le Centre
Sainte Geneviève, église rustique, veille sur les hôtels particuliers et autres villas qui alternent au fil des rues avec de modestes immeubles de rapport. La mairie est à l’image de son environnement : bêtement pompeuse. Rue de la Comète, l’empire Louis Vuitton, à Asnières depuis le 19e, a conservé un bel hôtel faisant office de musée et les ateliers de fabrication. Le château d’Asnières est un beau pavillon 18e.
En contrebas, proche de la Seine, on trouve l’agréable parc Voyer d’Argenson. Dans tout cela le plus insolite et amusant est sans conteste le cimetière des chiens, localisé dans l’ancienne île des ravageurs.
Les Bruyères
Délicieusement calme et follement bourgeois, c’est le paradis des allées loties de splendides hôtels particuliers construits à l’avènement du chemin de fer. Exemple de cet habitat aristocratiquement feutré, une jolie maison de maître, rue Pilauto, la villa de Montmorency ou encore cette charmante demeure de la rue de Champagne avec le clocher massif de Saint Marc des Bruyères en toile de fond.
Rue de Lorraine, une antique librairie offre à la vue des passants sa vitrine en capharnaüm. Le libraire, selon un article de presse collé sur la vitre, aurait bien connu Boris Vian !
Gabriel Péri
De la bouche du métro jusqu’aux abords de l’avenue de la Redoute, c’est un lieu tranquille avec ses rues de pavillons un cran plus modestes que dans le Centre où aux Bruyères, mais qui semble fort agréable à vivre.
Les Mourinoux
La verrue immobilière de la commune est soigneusement excentrée, coincée entre Colombes, l’A86 et Gennevilliers. Ici tout y passe : barres et tours décrépies hérissées de paraboles, centre commercial en tôle ondulée. Le malheureux stade Léo Lagrange et sa tribune vétuste sont d’ailleurs écrasés par une barre d’immeubles d’une autre ère.
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