FRANCILIEN-HEUREUX

L’arrivée du chemin de fer au cours du XIXe siècle a marqué la physionomie de la commune. Les bois et les champs ont dû se lotir rapidement d’agréables gentilhommières et autres villas bourgeoises avec un penchant marqué pour l’art déco. Encore aujourd’hui, deux gares, Bois-Colombes et Les Vallées, desservent la ville sillonnée par 3 lignes régulières et quelques lignes désaffectées.

Les Bruyères  

Cet ancien fief industriel d’Hispano-Suiza puis de la SNECMA semble avoir remarquablement réussi sa reconversion. Le parc des Bruyères, magnifique espace de verdure, s’est inséré entre des bureaux high-tech et des immeubles résidentiels de prestige. L’école «La cigogne» occupe l’ancienne soufflerie de l’usine aéronautique, l’effet est saisissant. 

Rue Pierre Joigneux, une insolite autant que désuète maison de garde-barrière regarde passer à ses pieds une voie désaffectée où pousse l’herbe folle.

Le Centre -  Les Vallées

C’est là que se concentre l’essentiel du patrimoine architectural de la ville avec nombre de voies et villas privées interdites à la pollution canine, comme le rappellent de nombreux panneaux. Les grilles d’entrée monumentale de l’avenue Robert Bain en sont un exemple significatif, ainsi que l’impressionnante maison de l’avenue des tilleuls ou encore la villa des tourelles, siège de la caisse d’assurance maladie !

L’impressionnant beffroi vert-de-gris de l’Hôtel de Ville, visible à des kilomètres à la ronde, veille sur cet univers feutré, pendant que Notre Dame de Bon Secours se contente de protéger les voyageurs du Transilien.  

Les Garennes       

Bien que plus modeste, le nord de la ville possède bon nombre de maisons fort coquettes qui n’oublient pas de s’orner de quelques touches d’art nouveau dans un arrondi de fenêtre, une corniche de mosaïque florale ou un balcon finement travaillé. Le passé industrieux de la commune subsiste encore comme dans ce hangar de bougnat, rue de l’abbé Jean Glatz.