COULOMMIERS (novembre 2012)
Coulommiers se développe au Moyen-Âge sous l’impulsion des comtes de Champagne et de Brie. Des aménagements urbains sont réalisés comme le creusement des brassets, enjambés par des ponts, qui modèleront la composition urbaine : construction du monastère de Sainte-Foy et de l'église Saint-Denys aujourd’hui disparue, du manoir Patras et de l’hôtel de l’Orme Chaumont.
De la même époque, date l'édification de la Commanderie des Templiers, la mieux conservée d’Île-de-France.
En 1617, Catherine de Gonzague, duchesse de Longueville et princesse de Clèves, construit son château avec, à proximité, le couvent des capucins et l'église Notre-Dame-des-Anges qui abrite aujourd’hui le musée municipal. Le château sera détruit. Les Pavillons des Gardes, première œuvre du célèbre architecte François Mansart, en est la seule pièce intégralement conservée.
Le parc reste un des plus beaux jardins d'Île-de-France. La maison d'Abel Leblanc, située à l'entrée, abrite la salle d'exposition de la ville.
Coulommiers connaît une nouvelle phase d'expansion au 19e siècle. La ville se dote d'un nouvel hôtel de ville, d'un tribunal, d'une prison, d'écoles. L’architecture civile n’est pas en reste à l’image de ce pavillon de briques rouges dont le bacon surplombe un brasset, de ses belles façades place du marché, ou encore de l’hôtel de l’Ours dans la rue principale.
En s’éloignant du centre-ville, sur les hauteurs, Jean de la Fontaine aurait séjourné dans le très aristocratique château de Montanglaust, alors que sur le Morin, le moulin des Prés, principale tannerie et plus vieille industrie de la ville, succombant à la concurrence, a dû fermer ses portes.
D’anciens hameaux indépendants font désormais partie de Coulommiers, tels Pontmoulin, site très pittoresque sur le Grand Morin, Le Theil, quartier proche de la ville haute, et Triangle, humble écart bordant la rivière à la sortie de la ville.
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