DRANCY (janvier 2008)
L’Avenir Parisien - Paris Campagne – L’Economie
L’arrivée du chemin de fer au XXᵉ siècle a permis de lotir des pans entiers de plaines, ainsi que quelques lambeaux de l’antique forêt de Bondy, et de créer de longues rues plantées de modestes pavillons. La vie y semble tranquille et il n’y a quasiment pas de cité à l’horizon. De l’autre côté de la voie ferrée, attenant au Blanc-Mesnil, le décor est absolument identique.
Le Centre
Le très agréable parc de Ladoucette, dans le prolongement de son château kitsch, cache le mausolée de la baronne de Ladoucette, une aire de jeux, une ferme pédagogique et une mare aux canards avec son jet d’eau.
La cité jardin, rue de la République, surprend par sa taille modeste, comparée aux autres cités jardins de la région et l’aspect désuet de ses maisonnettes jumelles. N’oublions pas qu’il s’agit de la première réalisation de ce type, dans l’ancien département de la Seine au cours des années 20. Non loin de la mairie, avenue Paul Vaillant Couturier, se dresse depuis un an une statue volontairement naïve commémorant l’abolition de l’esclavage.
Le Petit Drancy - La Mare
Peu de différence avec les quartiers présentés plus haut, c’est toujours le domaine de la résidence individuelle dans des rues très calmes. On est ici très loin des clichés sur le "neuf trois". Les cités sont quasi inexistantes.
La Muette
Avenue Jean Jaurès, se dresse le mémorial du camp de Drancy : un wagon symbolisant la déportation et une sculpture assez dépouillée de Shelomo Selinger. À l’arrière-plan, trois barres d’habitations en U sont les seuls vestiges, à la fois du camp de concentration et des premières verrues immobilières, imaginées dans notre pays au début des années 30 par messieurs Beaudouin et Lods ! Les cinq tours de sinistre mémoire qui les encadraient ont été abattues.
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