LE PECQ (octobre 2010)
C'est à la présence de la Seine que le hameau doit son essor. Deux sculptures monumentales, la Seine et l'Oise le soulignent, tout en évoquant à l’entrée du pont l'ancien nom du département. À mi-coteau, groupé autour du clocher de Saint Wandrille, Port Aupec devient un port franc où l'on peut décharger et transborder les marchandises à destination de la Normandie et de la Bourgogne.
Sa situation privilégiée favorise l’éclosion de domaines, comme celui de Grandchamps où est construit un important château dans la partie haute d'un parc. Le comte de Damrémont édifiera un second château en 1829.
Sous la terrasse de Saint Germain, le pavillon Sully reste l'un des rares vestiges du Château-Neuf, détruit sur ordre du comte d'Artois. À peu de distance, la maison de Charvet est un bel ensemble architectural néo-gothique.
Le cimetière, lui aussi à mi-coteau, accueille quelques sépultures originales, la Madeleine, copie de l’église parisienne, ou encore la tombe de Félicien David.
Le Pecq sera choisi comme terminus de la première ligne de chemin de fer française. Inaugurée le 24 août 1837, le trajet, de la place de l'Europe à Paris jusqu'au Pecq, dure vingt-cinq minutes. Le viaduc ferroviaire de vingt arches, construit en 1884 au-dessus de la Seine au niveau de l'Île Corbière, permettra d’atteindre Saint Germain en Laye. Sur l'autre rive, le quartier du Mexique a conservé la ferme du Vésinet, esseulée au milieu des pavillons.
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