LE PLESSIS ROBINSON (juin 2008)
Voici sans doute une des plus jolies villes d’Île-de-France avec bois, parcs et espaces verts à profusion, points de vue et panoramas spectaculaires depuis les Hauts de Bièvre, sans oublier une kyrielle de cités-jardins dont la plus récente en cours d’achèvement n’est pas la moins réussie. En résumé un paradis feutré et tranquille à 10 minutes de la porte d’Orléans.
Le Coteau
Sur les hauteurs, le bois de la Garenne et celui du château de la Solitude, ruine romantique noyée dans la végétation, donnent le ton aux adorables maisons essaimées autour de la nappe tranquille de l’étang Colbert.
L’escalier du belvédère offre un coup d’œil particulièrement représentatif sur l’esprit du lieu. Rue de Fontenay se nichent l’orangerie et les dépendances du défunt château Colbert.
Cœur de Ville
Rarement une architecture contemporaine aura été à ce point soucieuse de qualité et de respect d’un patrimoine allié à un certain art de vivre. Même si des grincheux parlent d’un «Disneyland parisien». La place de l’Hôtel de Ville, ancien château Montesquiou, la fontaine monumentale et son étang aux nénuphars en contrebas, le clocher de la chapelle Saint Jean-Baptiste composent un tableau que ne dédaignerait pas un peintre.
La rue de la Mairie a pour sa part conservé une charmante rusticité qui s’exprime sur la terrasse d’un vieux café prolongeant quelques maisons basses ou dans l’intimité villageoise de la cour commune au pavage vieux de 500 ans.
Le cœur de ville présente dans le prolongement, la façade de ces immeubles contemporains particulièrement réussis débouchant sur la monumentale tour de l’horloge. Et que dire de la nouvelle cité-jardin, articulée autour d’une rivière artificielle, enjambée par des ponts et passerelles et bordée d’immeubles résidentiels rehaussés de couleurs vives : une réussite totale qui s’achève par l’immense arche métallique du marché couvert.
Malabry
La cité-jardin du plateau, assez austère, cède la place à sa consœur des jardins parisiens, immeubles bas et maisons individuelles cubiques d’un blanc éclatant organisés autour de parcelles maraîchères. Elle se prolonge dans la cité basse, installée sous les frondaisons du parc Henri Sellier. Le moulin Fidel, originale tour art-déco, abrite un parc public qui dessert la vallée aux loups en contrebas.
Le Petit Robinson
Des fameuses guinguettes, il ne subsiste que l’Ermitage en fort mauvais état, au début de la rue de Malabry, l’ancienne maison Constant, plutôt anecdotique au bas de la même rue et une guinguette plus originale au fond de la rue La Fontaine.
En face de l’Ermitage, une tour de facture renaissance se dissimule dans la végétation. Et pour clôturer dignement cette balade, quoi de plus agréable que de s’aventurer dans le parc Henri Sellier pour admirer depuis la terrasse de Robinson, la perspective du parc de Sceaux ou encore le décollage des avions depuis l’aéroport d’Orly !
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 119 autres membres