FRANCILIEN-HEUREUX

Alfort 

Sainte Agnès, outre son clocher élancé visible de loin, possède quelques belles verrières signées Max Ingrand. Au début de l’avenue du général Leclerc, subsiste l’anecdotique portique d’entrée de l’ancienne usine de La Suze. En amont du barrage de Maisons Alfort, un agréable halage campagnard suit le cours de la Marne. Les bâtiments assez austères de l’école vétérinaire qui débutent à la pointe des nationales 6 et 19, possèdent deux curiosités ouvertes au public : le musée Fragonard ou musée des écorchés et un intéressant jardin botanique. 

Charentonneau - Les Planètes 

Ne reste de l’ancien domaine de Château Gaillard qu’un malheureux fragment de mur au milieu d’un jardin public, lui-même au milieu de barres d’immeubles. À deux pas de là, l’île du Moulin Brûlé est un petit havre de tranquillité se mirant dans le cours tranquille de la Marne. 

Sous les immenses arches de béton du nœud autoroutier A86-A4, on trouve l’insolite parc Jean de La Fontaine avec ses pelouses, son golf miniature et son terrain de modèles réduits.

Centre-ville 

Le fort de Charenton, l’un des plus grands de la région parisienne, abrite toute une série de logements, de l’ancien pavillon d’origine aux barres d’immeubles résidentiels, destinés à la gendarmerie nationale. Le clocher en pierre de Saint Rémy donne à l’église un petit air breton. L’édifice abrite à son flanc une rue vaguement provinciale en cours de réhabilitation. Pour le reste, le centre manque de cachet, malgré quelques maisons intéressantes entre les rues Delaporte et Paul Vaillant Couturier. 

Vert de Maisons 

La voie Springer, curieusement gardée par un pavillon d’octroi, conduit au site de l’usine Bio Springer qui étale bâtiments préfabriqués, hautes cheminées et gazomètres sur plusieurs dizaines d’hectares à quelques pas du centre-ville. Séparé de l’usine par un mur, le château de Réghat, depuis peu musée municipal, est une belle demeure du 18e avec jardins à la française, accessible seulement trois après-midis par semaine. 

Sur une ancienne friche proche de la voie ferrée, vient de s’ouvrir le très agréable parc Liberté, avec de superbes massifs de fleurs, un mobilier original et les sympathiques cabanons des jardins familiaux.

Les  Juilliotes 

Zone vraisemblablement née à une époque où les urbanistes confondaient concentration verticale et horizontale avec confort à tous les étages. Ce ne sont pas les quelques parcs et jardinets servant d’alibi écologique, sans oublier l’incontournable centre commercial, qui vont rattraper l’inhumanité du quartier. Tout ceci, déjà hors de propos au moment de sa construction, a bien sûr très mal vieilli.