MARLY LE ROI (septembre 2010)
Marly, propriété des seigneurs de Montmorency, est acquis par Louis XIV. Jules Hardouin Mansart y construit un château sur le plateau du Cœur Volant. Alimentée en eau par la machine de Marly et l'aqueduc de Louveciennes, l'extrémité du parc est agrémentée d'un bassin, et d'un immense abreuvoir où les cavaliers pouvaient entrer avec leurs montures. Le charme du lieu réside dans la perspective des allées, les vestiges d'anciens bâtiments, l'éparpillement des statues, les bassins et le socle mystérieux de l’ancien château.
Le bassin sera orné, sous Louis XV, par les deux célèbres chevaux de Marly de Coustou qui seront installés en 1794 place de la Concorde, puis à l'entrée de l’avenue des Champs Élysées, avant de se retrouver au Louvre, dans la cour Marly de l'aile Richelieu.
Tout proche, le vieux village, avec ses ruelles pavées bordées de maisons anciennes, a conservé intact son caractère provincial, à l’image de la grande rue.
Le bourg, dominé par l'église Saint Vigor, attire, dès le 19e siècle, de nombreux artistes : Alexandre Dumas fils réside dans l’hôtel Champflour, Alfred Sisley réalise plusieurs toiles, notamment la petite place où se trouve la célèbre auberge de Marly, et Victorien Sardou qui acquiert dans le haut du bourg le château du Verduron, précédé par sa célèbre allée des sphinx. L’hôtel Couvé est l’ancien chenil du roi, devenu l’hôtel de ville.
Construit cinq ans avant l'Exposition Internationale et l'achèvement de la Tour Eiffel, le viaduc ferroviaire enjambe le vallon et la cité Blumenthal, rare exemple d'urbanisme social dans un village. Trait d’union entre le parc et la forêt de Marly, la plaine du trou d’enfer, domaine privé interdit au public, abrite, la ferme et le fort du trou d’enfer, ainsi que la tour du télégraphe Chappe.
Sur le versant ouest de Marly, le minuscule écart de Montval a gardé un indéniable charme, à l’image de cette maison de vigneron et de cette demeure de campagne où Pierre Bonnard s'installa en 1893. Il représente un îlot de tranquillité entre le domaine résidentiel des « grandes terres » dû à Marcel Lods dans les années 50, et les résidences du quartier des coteaux de vingt ans leurs cadettes.
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