MONTFORT L'AMAURY (décembre 2013)
En lisière de la forêt de Rambouillet, la petite cité médiévale et ses maisons à pans de bois s’étend au pied des ruines de son château fort, qui domine le val de Mauldre et la plaine de Montfort. On en a une vue saisissante depuis les superbes fermes fortifiées de Chateluis et de La Vignette.
Le pays d'Yvelines est défendu dès 989 par des forteresses, dont celle de Montfort, confiée à Guillaume de Hainaut. Son fils Amaury lui succède. Pour consolider la position de l'édifice, il fait construire une muraille enserrant le village qui s'élève au pied du château. Il ne reste que des ruines du donjon, appelé tour Anne de Bretagne. Sur les remparts au sud de la ville, en temps de paix, les femmes y pendaient, autrefois sur des cordes, le linge qu'elles avaient tissé. Le nom de ruelle des Poulies est resté.
Simon IV de Montfort mène en 1209 la croisade contre les Albigeois. Yolande de Montfort devient duchesse de Bretagne en épousant Arthur. La cité devient terre bretonne, jusqu'au mariage d'Anne de Bretagne à qui l’on doit l’impressionnante église Saint Pierre.
À proximité, le cimetière, un des plus curieux de la région, est entouré de galeries semblables à celle d’un cloître. On y accède en franchissant un portail flamboyant.
Au XIXe et XXe siècles, la ville attire de nombreuses personnalités : Victor Hugo, Georges Bizet, Jean Anouilh ou Maurice Ravel. Le compositeur, qui cherche le calme et la proximité de la forêt, est séduit par la vue qu'il découvre depuis la maison qui porte le nom de Belvédère. L'édifice accueille désormais le musée Maurice Ravel. La campagne environnante est à l’unisson des charmes de la vieille cité, ponctuée de fermes, de manoirs, de chaumières et de villas élégantes.
Sans oublier le château de Groussay, ceint de son parc, inspiré par les jardins anglo-chinois.
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