FRANCILIEN-HEUREUX

Charles Laffitte

BCBG par excellence, au long de ses rues au cordeau, on trouve des résidences contemporaines très "classes" bordant le bois et un florilège d’imposants immeubles en pierre de taille. Un exemple type de l’habitat bourgeois, lourdement sculpté avec cariatides, colonnades et balcons en fer forgé ouvragés, est visible au 68 avenue Maurice Barrès. Un pseudo chalet basque, à l’angle de la rue Charles Laffitte, jouxte d’imposantes bâtisses.

Longchamp - Saint James

En 1777, le baron de Sainte-James demanda au paysagiste Bélanger de lui construire une folie, afin de pouvoir rivaliser avec celle du comte d’Artois, actuel parc de Bagatelle. Le parc de la folie Saint James, typique des parcs à fabriques à la mode, était né. De nos jours, Le jardin municipal ne couvre qu'une partie du domaine d'origine qui descendait jusqu'à la Seine.

Les abords du parc, compris entre le boulevard du commandant Charcot, les rues de la ferme, de Longchamp et de Saint James, ont été lotis de petites résidences de grand standing qui cohabitent avec des hôtels particuliers et des maisons de charme. Le tout enfoui dans une verdure de bon aloi, style épicéas, cèdres, et haies exotiques.

Au 53 boulevard du commandant Charcot, se niche une adorable maison de campagne, ayant justement abrité le commandant Charcot. 12 rue du centre, le centre culturel Arturo Lopez occupe une ancienne folie du 19e avec bâtiments en équerre, mansardes à la française et toits d’ardoises.

Les Sablons 

Rue Angélique Vérien, rue Berteaux Dumas et Place Pointcarré, se trouve dans un petit périmètre l’archétype de la vision architecturale de la grande bourgeoisie. En clair : alignement de chaque côté de la rue de façades symétriques en pierre de taille, avec moult sculptures et décorations, le but est d’imposer une image de puissance.  

Le Parc d’Orléans

Desservi par de grandes avenues aérées avec des contre-allées bordées d’arbres, les  boulevards Bineau, Inkermann et Victor Hugo, représentent le quartier aristocratique par excellence. On y admire ses spacieux hôtels particuliers et leurs grands terrains arborés et ses résidences haut de gamme. En réalité, il n’y a aucun effet de surprise, pas même la statue équestre du duc d’Orléans sur l’opulente place du même nom. Le square et la villa du Roule, la villa Méquillet, entre autres, sont dans le même registre. La jeunesse de Neuilly ne peut étudier que dans un cadre adapté, c’est pourquoi le lycée et le collège Pasteur sont logés dans un magnifique bâtiment de briques et de pierres de taille, rehaussé d’un fin clocher d’ardoises. Avenue de la porte de Villiers, un anecdotique bâtiment de briques sur le trottoir est l’unique pavillon d’octroi encore visible aux portes de Paris

L’Ile de la Grande Jatte 

Si les déjeuners sur l’herbe et les canotiers immortalisés par Seurat appartiennent à une époque  révolue, il reste encore quelques maisons villageoises les pieds dans l’eau et de jolies résidences avec balcons et terrasses fleuris donnant sur le fleuve.