RIS ORANGIS (avril 2012)
Au 18e siècle, les coteaux proches de la Seine abritent le village de Ris. Quelques maisons, des auberges et une église primitive, remplacée par l’église Notre Dame, s’alignent le long de la route royale.
Plusieurs domaines sont tournés vers le fleuve : Le château Dranem devenu la maison de retraite des artistes lyriques, avec son monument aux morts commémoratif placé à l'entrée du parc, le château de Trousseau, avec sa passerelle enjambant les voies ferrées pour accéder à la Seine et le manoir reconstruit sur l'emplacement de l'ancienne commanderie des Templiers qui en 1927, deviendra l'Hôtel de Ville.
Plus tardivement, le sanatorium des cheminots abritera l’étonnante cure d'air construite au sommet du parc, face au midi. Les entrepôts de la gare étant appelés à devenir des ateliers d’artistes.
Les lotissements pavillonnaires, dont cette insolite et pimpante bicoque qui se démarque du classicisme de ses voisines place Georges Sand, coloniseront peu à peu l’espace, à l’exception des terres situées à l’est du ru de l’écoute s’il pleut.
Orangis, sur le plateau, fut initialement un hameau agricole, dont le château Gomel en était le cœur, flanqué d’un imposant pigeonnier et de plusieurs fermes seigneuriales.
Son sort sera moins louable car le plateau se hérissera majoritairement de cités. Aux confins du territoire, l’aqueduc de la Vanne longe la saignée de l’autoroute du Sud en surplombant l’hippodrome, qui de 1972 à 1996, a fait les belles heures des amoureux des courses hippiques, avant de devenir une jachère sportive et peut être le futur grand stade du rugby français.
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