SIGNY SIGNETS (mars 2014)
Au XIIe siècle, le territoire appartient à l'abbaye de Jouarre qui le cède à un sieur de Signy pour y créer un village par un acte qui mentionne « Signy » ou « Signets ». Il s'agit à l'époque de deux bourgs totalement distincts l'un de l'autre. La première réunion des deux hameaux n'apparaît qu'au XVe siècle. Entre le XVe et le XIXe siècle, les deux paroisses Saint-Martin de Signy et Sainte Vierge de Signets sont à plusieurs reprises détachées l'une de l'autre puis réunies, la chapelle du village se détachant au gré des circonstances. Malgré les tensions entre les deux villages, à partir de 1825, l’église de la Sainte Vierge à Signets devient le lieu de culte officiel des deux paroisses qui se trouvent définitivement réunies. L’aqueduc de la Dhuys construit par la ville de Paris capte les sources de la Dhuis, ou Dhuys, à l'est de Château-Thierry. Par gravité, ces eaux suivent pendant près de 131 kilomètres un parcours qui les conduit au réservoir de Ménilmontant. De cet aqueduc presque totalement enterré, seuls quelques ouvrages en maçonnerie sont visibles, comme ce pont permettant à l’aqueduc de traverser le ru de la Bécotte.
Un petit édicule isolé est consacré à Notre-Dame de Lourdes, dont le culte se développe un peu partout en France à partir des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous en 1858. À la périphérie du parc du château de Perreuse qui appartient à la commune voisine, le cimetière militaire franco-anglais regroupe une centaine de tombes qui rappelle la dureté des combats. La situation du cimetière permet d'embrasser du regard une grande partie du champ de bataille.
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