VITRY SUR SEINE (novembre 2006)
Les Malassis - Le Clos Lantier
Voilà un coin charmant propre à nous réconcilier totalement avec la banlieue parisienne. Les coteaux en pente douce, vers la vallée de la Seine, sont criblés de sentiers campagnards, sente Pergolèse, voie Verdi, qui se glissent entre jardinets, jardins et friches champêtres en grand nombre. Rarement aussi près de Paris, j’ai vu autant de vergers et de parcelles maraîchères. Le parc du coteau à mi-pente, derrière les barres faisant cortège à la N305, est un jardin à thème des plus agréables, avec une vigne, des coins d’herbes folles et un magnifique cèdre du Liban. En contrebas, le collège Jean Perrin est gardé par un collégien débonnaire géant, et la clôture se hérisse d’immenses cartables !
Le Plateau
C’est sans doute l’un des endroits les plus incroyables de la proche banlieue. Imaginez que les architectes et promoteurs aient complètement oublié un plateau ouvert à tous vents et que l’on y trouve, friches, prés, cultures, jardins familiaux et chemins creux sur une telle surface que l’on se croirait vraiment à la campagne.
Frère jumeau à peine civilisé de ses parcelles d’herbe folle, le parc des Lilas respecte totalement l’esprit du lieu, saupoudré de quelques vaches, moutons, chèvres et champ de maïs !
Tout proche, la cite jardin du moulin vert décline sa cinquantaine d’amusantes villas sociales, et guère plus loin, collège, lycée et Greta bénéficient de l’immense parc Adolphe Chérioux.
Le Fort
Moins en pente que le précédent et surtout moins champêtre, le quartier présente l’image archi classique de la banlieue : 80% de rues pavillonnaires parsemées de quelques cités discrètes.
Le Centre
Le Mac Val, fermé lors de mon passage, est architecturalement très quelconque ; bâtiment cubique d’un mortel anonymat. Ce n’est pas la sculpture de Dubuffet sur le rond-point qui lui donnera un soupçon d’originalité.
On trouve en revanche quelques anciennes belles demeures de « pépiniéristes » à l’image de la bourse du travail, rue des Audigeois, ou encore du service municipal jeunesse, avenue Robespierre, non loin du clocher de pierre de la très villageoise église Saint Germain.
Pour une fois l’Hôtel de Ville n’est ni un bâtiment pompier, ni un cube prétentieux contemporain, mais une réelle réussite architecturale.
Le reste du quartier est composé de rues tranquilles où l’on trouve toute une gamme de jolies meulières, le parc Joliot Curie, un superbe monument aux morts place du 19 mars 62 et cette surprenante maison, dont la façade imite la muraille du palais de Darius, 26 rue Camille Groult.
Le Port aux Anglais
C’est la zone industrielle de la commune jouxtant la voie ferrée et la Seine. Le halage est devenu une piste cyclable qui passe sous l’impressionnante grue à charbon de la centrale EDF dont les massives cheminées se repèrent de loin. Au fond de la rue George Sand, une dizaine d’insolites chalets en bois se sont installés avec leurs jardinets.
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