CLAMART (juin 2006)
La Garenne Trivaux
À l’extrémité Ouest de Clamart, une majorité de rues pavillonnaires traditionnelles se partage le territoire entre l’échangeur autoroutier et l’avenue du général Leclerc (nationale 306). Coincée contre Meudon la forêt, la cité de Trivaux, aligne sa trentaine de tours ocre rose s’achevant en baies vitrées de part et d’autre d’allées boisées. Au milieu de la rue Danton, un jardin pédagogique expose ses carrés de salades et autres parcelles de radis.
La Plaine
Ici c’est l’ensemble du quartier qui est constitué par la cité de la Plaine. Malgré le nombre d’immeubles, les espaces verts sont très importants : allées, squares, jardins plantés d’arbres sont omniprésents ainsi que les commerces et les équipements sociaux. À première vue, il fait bon vivre ici ! Au milieu de la cité, les formes rondes de béton, typiques des années 60 de la bibliothèque « la joie par les livres », ont un cachet un peu déconcertant au XXIᵉ siècle.
Aligné contre la cité, l’immense cimetière intercommunal du parc est véritablement étonnant. D’une surface très importante, jouxtant la forêt de Meudon, il s’agit davantage d’un immense jardin mortuaire avec des tombes de-ci de-là sous les frondaisons. À la limite du Plessis Robinson, la toute nouvelle promenade des deux forêts permet, au milieu des herbes folles et des marguerites, de relier le bois de Meudon à celui de La Garenne.
Jardins Parisiens
Beaucoup plus traditionnel, le quartier égrène ses rues au cordeau à la lisière du parc forestier, loti de toute la gamme de pavillons de banlieue cossue. On trouve même à deux pas de la forêt un agréable bistrot campagnard.
Le Centre
Sur les pentes d’un amphithéâtre délimité par le bois de Clamart, le parc forestier et les anciennes carrières de sable jouxtant Châtillon, se trouve un domaine d’adorables et tranquilles ruelles à flanc de colline dominant tout Paris. Avec son lot de maisons campagnardes à l’image de celles que l’on trouve dans le sentier de Fontenay, dans la quiétude du parc Beaumont, ou de cette maison de vigneron rue des Galvents.
Le cœur de la ville, autour de l’église Saint Pierre Saint Paul et du manoir abritant la mairie, a été intelligemment restauré, comme la rue chef de ville en partie piétonne.
Au croisement de la rue de Meudon et de la rue Duffault, une curieuse maison en meulière est surmontée d’une tour génoise et prolongée d’une maison d’architecte contemporaine. Un castel orne la rue du Bois Fleury. Sous les dernières ramures forestières, le parc Boigues abrite, derrière de hauts murs, des maisons de maître tout droit sorties du 19ᵉ siècle : propriétés incroyables aux portes de Paris, compagnes de la célèbre maison de retraite Ferrari.
Le parc de la Maison Blanche est un jardin classique qui ne vaut que par les très belles maisons l’entourant. Dans le célèbre triangle des châtaigniers, outre la maison de Jean Arp assez austère, on trouve quelques splendides maisons d’architecte signées Chemetov et Lecaron.
La Gare
Il y a moins d’un demi-siècle, blés et vignes devaient pousser à profusion sur ses ondulations bien exposées. Les forts belles maisons en meulière les ont remplacé, cachant jalousement à l’abri des regards, leurs jardinets ou trônent cerisiers, rosiers grimpants, tonnelles abritant la table de jardin, bordant de part et d'autre la saignée des voies ferrées de la gare Montparnasse. Que ce soit villa du Coteau, allée Pierre Loti, allée de l’Avenir, rue du Moulin de Pierre ou dans les nombreuses venelles, sentes et allées en impasse, qui tapissent le quartier, il flotte un petit air provincial des plus agréables.
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