FRANCILIEN-HEUREUX

Les Prés de Bièvre 

Enfin une réhabilitation naturelle de cette belle rivière francilienne puisque le parc des prés de Bièvre lui sert d’écrin. Canards et autres poules d’eau peuvent à nouveau suivre les méandres du cours d’eau environnés de pelouse et de bois. En sortant de ce havre de paix, il suffit de traverser la départementale pour trouver la maison d’arrêt, l’une des plus vastes de France dont les bâtiments, organisés en quadrilatère, occupent une bonne partie du quartier.

Les Coteaux 

Mélange de l’habitat traditionnel et des incontournables cités, ici celle de la vallée du renard, l’aqueduc de la Dhuys court sur le rebord du plateau. On le repère notamment par un curieux regard au milieu de la chaussée de la "rue du regard" !

Le Plateau 

Totalement coupé de la commune par les 8 ou 10 voies de l’autoroute du soleil, le plateau regroupe une zone industrielle banale, les pépinières de la mairie de Paris et ses immenses alignements horticoles, précédées par l’impressionnant regard de l’aqueduc Médicis.

La Garenne

C’est le centre de la commune, malheureusement défiguré par des résidences et cités médiocres, la peupleraie, le clos de la garenne entre autres qui enserrent deux ou trois rues d’époque. L’église Saint Eloi présente de curieuses mosaïques au dessus de son portail et sur les nervures des baies. Proche de la mairie, une maison bourgeoise s’adosse au parc Henri Villette. 

La ferme de Cottinville avec ses communs et sa grange dîmière abrite l’école nationale de musique. C’est un fort bel exemple des grands domaines agricoles qu’on trouvait sur le plateau il n’y a pas si longtemps.  Le ru de Rungis, ruisseau clairet, débarque de la campagne essonnienne tout proche. Il longe le parc des sports où se nichent quelques bronzes intéressants, traverse un joli jardin public enjambé par un pont de pierre, avant de finir sa course, busé jusqu’à la Bièvre.