NOGENT SUR MARNE (octobre 2006)
Porte de Nogent
A l’image des villes voisines jouxtant le bois de Vincennes, les rues calmes de ce quartier abritent un subtil mélange d’immeubles de standing, d’hôtels particuliers du siècle dernier et de maisons d’architecte.
L’Ile de Beauté – Baltard
Agnès Sorel avait bien choisi son lieu de villégiature. La Marne coule tranquille au pied des coteaux, les quais sont ici fleuris et bien agréables à arpenter. Le pavillon Baltard avec son square du vieux Paris et son mobilier rapporté de Paname, trône au-dessus de la rivière.
L’île de Beauté, effleuré par le square Tino Rossi, laisse ainsi entrevoir ses superbes maisons de campagne avec leurs jardins coulant jusqu’à la Marne.
Le Port sous la lune
Le magnifique parc sous la lune, folie campagnarde du 18e est maintenant partagé en trois parcelles : près de la rivière, il est devenu le stade Alain Mimoun, à mi-pente, le parc Watteau abritant la sous-préfecture. L’espace, de loin le plus vaste, appartient à la fondation française des arts graphiques !
Le port sous la lune, port de plaisance de Nogent, a hérité de l’ancienne passerelle du pont des Arts ! Rue Henri Dunan, tout près du viaduc du chemin de fer, on trouve une surprenante maison en bois sculptée avec un double toit effilé.
Nogent village
Axé autour de la grande rue qui regroupe les commerces, c’est un lieu essentiellement résidentiel. En contrebas de la rue Charles De Gaulle, l’hôtel de Poignard est un beau bâtiment 18e avec tourelle d’angle. Ses jardins sont devenus le square Dagobert. L’église Saint Saturnin possède un élégant clocher de pierre et un portail gothique décoré d’une mosaïque colorée. La pompeuse façade du Royal Palace, qui est toujours le cinéma de Nogent, se laisse admirer depuis le haut de la rue de l’armistice. Le minuscule boulevard de la république, situé sous l’esplanade de la mairie, abrite quelques maisons art-déco des plus amusantes.
Plaisance -Viselets
C’est le royaume des maisons en meulières, déclinées ici sous toutes leurs formes : aristocratiques dans les rues au-dessus de l’hôtel de ville, art nouveau ou pavillons plus modestes entre la voie ferrée, la rue de Coulmier et celle de Plaisance. Dans le même secteur se dissimulent derrière de hauts murs des parcs à demi-sauvages, vestiges d’établissements religieux. Partant du Perreux, de part et d’autre de la RN 34, on trouve ici les rares grands ensembles de la commune. Au fur et à mesure de la descente vers le Bois de Vincennes, l’habitat pavillonnaire réapparaît jusqu’à triompher dans les villas André et Ledoux.
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