GENNEVILLIERS (mars 2008)
Les Grésillons – Chandon Brenu
Ancien fleuron industriel grâce au port autonome aux portes de Paris, c’est actuellement une zone à l’agonie ou entrepôts désaffectés et friches lugubres cèdent progressivement la place aux bureaux et enseignes commerciales "high-tech", la fin d’un monde ! À l’image du futuriste lycée Galilée aux étonnants bâtiments convexes d’une éclatante blancheur ou encore dans la coulée verte en gestation qui reliera le parvis de la mairie aux abords d’Asnières. Dans le très agréable parc des Sévines, un bassin artificiel est dominé par une sculpture hétéroclite rappelant le passé industrieux de la cité.
Le Village
La structure rurale est encore bien visible, avec ses rues et ruelles encadrant l’église Sainte Marie-Madeleine, et la ferme de l’Horloge au bout du village face aux barres d’immeubles. Sur la place Jean Grandel, on trouve l’atelier des beaux-arts Manet dans un bâtiment néo classique. Gennevilliers ne l’oublions pas, fut au XIXᵉ un des lieux de villégiature des impressionnistes. Face au porche de Sainte Marie cette fois, le marché couvert est un bâtiment "Eiffelien", tout à fait intéressant. Rue Félicie, une maison a été remarquablement ravalée, offrant façade pimpante et trompe-l’œil aux passants. L’ancienne usine Carbone, implantée à Gennevilliers depuis 1913, devenue le groupe Carbone Lorraine, occupe toujours un immense quadrilatère au beau milieu du centre-ville.
Cité jardin
Dessiné dans l’ancien parc du château de Richelieu, la cité jardin rayonne autour du centre culturel Jean Vigo, alignant le long de rues tranquilles, ses pavillons ocre jumelés cachant jalousement leur jardinet. Face au collège Pasteur, les communs avec leurs toits mansardés sont la seule trace du château de Gennevilliers.
Le Luth – Le Fossé de l’Aumône – Les Agnettes
Barres et tours construites dans l’urgence entourent quelques équipements sociaux et sportifs sans oublier l’inévitable supérette. Un tiers du territoire communal est ainsi dévolu à ces cités dites sensibles. Aux Agnettes, l’austère tour de 18 étages de l’Hôtel de ville surveille cet univers bétonné alentour.
Port Autonome
Les darses du port autonome, sillonnées par les péniches et autres fluvio-maritimes sont cernées par les grues, les entrepôts et les champs de gazomètres. La présence de jardins ouvriers, avenue Marcel Paul, est d’autant plus incongrue dans ce monde industriel. Presque en face, une grille en fer forgé, imposante dans sa solitude, rappelle que le terrain vague qui s’ouvre derrière elle abritait la centrale de gaz la plus importante d’Europe
Barbaniers
Le poumon vert de la commune est indéniablement le très réussi parc des Chantereines avec son lac, ses pelouses et son belvédère. Avenue Marcel Paul, à deux pas de l’A86, un fast-food bien connu a investi les bâtiments art-déco de l’ancienne gare des voyageurs.
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