VILLENEUVE SAINT GEORGES (décembre 2007)
Villeneuve Triage
Coincé entre la Seine au halage campagnard, agrémenté d’une guinguette auvergnate et l’immense faisceau de la plus importante gare de triage de France, c’est un « écart » assez tranquille de maisons et immeubles ouvriers autour d’une humble église.
Le quartier s’achève par le magnifique parc interdépartemental et son immense plan d’eau que Villeneuve partage avec les communes voisines.
Le Centre
Le centre ancien de la commune, adossé au coteau marquant le confluent de la Seine et de l’Yerres, a conservé son aspect villageois, malheureusement totalement sinistré. C’est ainsi que le château de Beauregard n’est plus qu’un squelette, celui de Bellevue présente une façade décrépie et nombre de vieilles maisons rurales sont en piteux état, à l’exemple du café de la justice de paix, tout droit sorti de « Germinal » ou de « l’Assommoir » !
La maison de Victor Duruy et sa statue ne sont guère mieux loties. L’église St Georges a plus de chance puisqu’elle est en rénovation. Rue du moutier, une maisonnette présente une façade curieusement sculptée.
Blandin
On aurait pu imaginer que ces rues tranquilles bordées par le cours de l’Yerres seraient, sinon le refuge de villas cossues, tout au moins celui de pavillons coquets. En réalité, c’est le royaume des gens du voyage qui hivernent ici dans d’invraisemblables demeures de bric et de broc avec l’insolite château de Belleplace au milieu de ce capharnaüm. Le site est cependant agreste aux confins du département, du côté de Crosne où se trouve le magnifique moulin de Senlis.
Le Plateau
On trouve enfin des pavillons de bonne tenue sur le coteau offrant un superbe panorama sur tout le Sud Parisien et le ruban de la Seine. Non loin de là, trône l’hôpital interdépartemental qui se voit de fort loin, et en retrait, le fort de Villeneuve. Est-ce la proximité de l’Essonne ? En effet, la campagne semble toute proche avec des lambeaux de bois, quelques champs et une myriade d’adorables jardins familiaux.
Quartier Nord – Val St Georges
Entre les voies ferrées, la nationale 6 et les premières pentes de la Brie, cités, zones industrielles miteuses, et un triste espace vert remplissent le vide ; pas véritablement de quoi s’attarder. Seule l’immense cité SNCF, composée d’une multitude de maisons et d’immeubles identiques, rappelle tout le poids du rail dans le développement de la ville.
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 119 autres membres